L’Algérie a émergé comme l’un des champions de l’énergie durable
parmi le groupe des pays en développement, estime le nouveau rapport de
la RISE 2016Banque mondiale, publié mercredi 15 février 2016 à Washington.
Selon
cette étude sur "les indicateurs réglementaires pour une énergie
durable", l’Algérie "a réussi à s’imposer comme l’un des leaders en
matière d’énergie durable en figurant parmi les 45 pays dans le monde
dotés de politiques énergétiques solides".
Le rapport qui repose
sur une nouvelle série d’indicateurs relève que la moitié de ces 45 pays
sont en développement et s’imposent de plus en plus comme des
"champions" de l’énergie durable.
Il cite à ce titre l’exemple de
l’Algérie, de l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Maroc pour le continent
africain et celui de la Chine, de l’inde et de la Malaisie en Asie.
L'édition
2017 de ce rapport passe au crible les politiques de 111 pays dans
trois domaines que sont l’accès à l’énergie, l’efficacité énergétique et
les énergies renouvelables.
Avec un score global de 69 points sur cent, l’Algérie a obtenu la note maximale de 100 points pour l’indicateur de l’accès à l’énergie, 55 points pour l’efficacité énergétique et 51 points pour le développement des énergies renouvelables.
Elle
s’est positionnée, ainsi, dans la première catégorie des pays cumulant
un score entre 67 et 100 points, dite zone verte, selon ce classement
qui en compte deux autres, jaune et rouge.
La
BM relève que si ces pays on su prendre ce virage, l’ensemble des
régions du monde, et en particulier l’Afrique subsaharienne, peuvent
faire beaucoup mieux.
L’Afrique subsaharienne est la région la
moins électrifiée au monde où près de 600 millions de personnes n’ont
toujours pas accès à l’électricité.
Plus de 40 % des pays
d’Afrique subsaharienne couverts par le rapport n’ont mis presque aucune
mesure en place pour accroître l’accès à l’énergie, contre moins de 10 %
pour les pays asiatiques.
Le Kenya, la Tanzanie, et l’Ouganda, qui disposent de cadres d’action très solides, font figure d’exceptions.
L’étude
présente, par ailleurs, les domaines dans lesquels il convient
d’intensifier les efforts, et cela concerne autant les pays développés
que les pays en développement.
Les 10 premiers pays « à fort
impact » sur le plan des énergies renouvelables et de l’efficacité
énergétique ont tous mis en place un cadre relativement robuste,
souligne la BM.
Le rapport précise que pour améliorer l’accès à
l’électricité, il faut veiller à ce que son coût soit abordable pour les
consommateurs tout en préservant la viabilité financière des
entreprises d’électricité.
Avec la chute du coût des panneaux
solaires, l’électricité peut désormais être acheminée aux consommateurs
qui ne sont pas alimentés par le réseau électrique.
Mais nombre de
pays ont peu agi afin d’instaurer un environnement réglementaire
permettant d’accélérer la diffusion des systèmes solaires domestiques,
constate la BM.
Le rapport note enfin que les mesures visant à
promouvoir les énergies renouvelables (cibles, incitations et
institutions) sont nombreuses. La difficulté n’est plus de trouver des
sources d'énergie renouvelables, mais de faire en sorte que les
capacités croissantes de ces centrales soient pleinement intégrées au
système électrique et servent à produire de l’électricité.
L'Algérie émerge comme l'un des champions de l'énergie durable (BM)
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