La première chaussure connectée - Une révolution technologique initiée par un Algérien

Il s’appelle Karim Oumnia. Cet ingénieur algérien est totalement méconnu dans son propre pays. Mais à l’étranger, en France et aux Etats-Unis notamment, ce compatriote est en train de révolutionner la technologie grâce à une invention très originale : la première chaussure connectée. Diplômé de l’Ecole nationale polytechnique d’Alger, cet ingénieur algérien a fui son pays où il était marginalisé et méprisé pour s’installer à Nancy, en France, en 1990. Après un cursus en génie des systèmes industriels dans la prestigieuse Ecole des mines de Nancy, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat et a créé une société dénommée “Digitsole”. 

Il s’est distingué, d’abord, en 2007, en créant Glagla Shoes, première chaussure ventilée au monde, vendue dans plus de 50 pays. Mais son plus grand coup a été réalisé en 2014, lorsqu’il s’est lancé dans la création de la première semelle connectée au monde qui a la faculté de calculer les calories, les distance, la pression, mais aussi de chauffer d’un simple clic sur son smartphone! Il l’a présentée au CES (Consumer Electronic Show) de Las Vegas en 2015, le plus grand salon au monde des dernières innovations technologiques, et s’est classé parmi les 10 meilleurs innovations de l’année grâce aux perspectives prometteuses de son invention. 

  

En revanche, sa chaussure connectée, à savoir la Smartshoe, sa dernière création en 2015, bénéficiant d’une autonomie allant jusqu’à plusieurs jours, la chaussure de sport se recharge grâce à un système sans-fil, connectée à un smartphone grâce à une application qui permet de contrôler l’ensemble des fonctionnalités de la chaussure. Cette Smartshoe de l’Algérien Karim Oumnia sera commercialisée au prix de 450€ à partir de l’automne 2016. Malheureusement, ce génie algérien ne pourra pas espérer occuper une “haute fonction” dans son pays natal pour le faire avancer. La nouvelle Constitution en voie d’adoption écarte des hautes fonctions de l’Etat les Algériens résidant à l’étranger. Nos autorités n’apprécient pas les compétences comme Karim Oumnia. Ils préfèrent les Amar Ghoul, Saâdani et Ahmed Ouyahia.