L’Algérie va placer en orbite, avant la fin de l’année, son premier satellite de télécommunications. L’annonce en a été faite, hier, depuis Oran, par le directeur de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), Oussedik Azzedine.
Selon M. Oussedik, la conception est
fin prête. Il ne reste que le lancement qui va se faire depuis la Chine,
et non l’Inde, comme c’était le cas avec les trois satellites d’observation Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat-1N.
Le choix de la Chine s’explique, selon le premier responsable d’Alsat,
par le fait que c’est ce pays qui a l’expérience nécessaire dans le
lancement de grands satellites de plus de cinq tonnes.
M. Oussedik
a indiqué que ce satellite de télécommunications va permettre au pays
d’avoir Internet «partout et en permanence».
«Même les régions les plus
enclavées seront couvertes», a-t-il ajouté. Il permettra aussi,
renchérit-il, d’éviter à l’Algérie une situation similaire à celle vécue
en octobre 2015 lorsque le pays tout entier était «déconnecté» en
raison de la coupure du câble sous-marin Sea-Me-We 4 reliant Annaba à
Marseille (France). Une panne qui a privé le pays d’Internet pendant
plus d’une semaine. «Dans le cas où la connexion via fibre optique sera
perturbée dans une région donnée, on aura la possibilité de basculer sur
le satellite», a-t-il déclaré à ce propos.